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Depuis au moins une trentaine d’année, donc bien avant l’évènement des coupelles, j’utilise au moins pour l’amorçage de départ, l’une des mes deux «gamelles » en plastique (Cf. photo) pouvant contenir au moins 350 gr d’amorce pour la ronde (diamètre 22 cm hauteur 5 cm) et 750 gr pour l’ovale (L 30 cm largeur 24 hauteur 6 cm). Cela m’évite de faire plusieurs « voyages » avec une coupelle.
L’important est que le bord soit suffisamment incliné (et non à angle droit) pour qu’il ne reste plus d’amorce dans la gamelle une fois que celle-ci est soulevée hors de l’eau.
Pour se faire, la bonne longueur de cordon la reliant au scion est d’environ 70 à 120 cm.
Si le bord de l’eau s’y prête, la gamelle chargée est déposée à la main. Si non, elle il est toujours possible de la déposer avec une épuisette de préférence peu profonde.
Même s’il y a du vent et des vagues « moyennes », cela fonctionne sans problème.
En cas de « tempête », sur le même principe, j’utilise une bouteille en plastique coupée au 2/3 avec un lest d’au moins 100 grammes collé au cul. Le cordon est également fixée au cul de la bouteille.
La quantité d’amorce qu’elle peut contenir dépend de la hauteur souhaitée du bord par rapport à celle des vagues. C’est également très fiable. Le seul inconvénient, c’est qu’il faut tirer très dur pour faire basculer la bouteille et donc l’amorce. Une canne pour gros poissons fait le job sans problème.
Par sa précision, ce type d’amorçage est également parfait en rivière, notamment pour la pêche à caler des grosses brèmes ou des barbillons. Le déversement de l’amorce est en effet plus discret qu’une boule d’amorce qui claque au dessus des têtes (risque de faire fuir le banc). L’inconvénient, dû sans doute à la précision de l’amorçage, est que beaucoup de poissons sont harponnés par l’hameçon.
Voilà pour le partage !
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c'est rigolo,déjà qu'avec une coupelle,les béotiens s'interrogent;alors là,ça va être l'émeute.
tiens pour la petite histoire,deux vielles méthodes d'amorçage :
1)- à la tête d'agneau : utiliser une branche à l'aplomb du coup,voire utiliser une perche.attendre quelques jours,les asticots tombent et constituent un amorçage permanent.je l'ai déjà fait dans mon jeune temps,avec des rêmes et un sac plasique percé,hormis les retours d'odeur,ça fonctionne bien,rameute tous les chevesnes du quartier
2- au rondeau en ferraille lesté : y mettre de tronçons de baguette de pain,quelques galets pour le lester.d'un pont(quand la législation le permet) ou d'une barque le descendre à la profondeur voulue.
pêcher au pain à la longue coulée,le secouer réguliérement pour relancer l'activité.redoutable sur les bancs de hotus en rapide.prévoir une epuisette type épuisette de quai.(une ficelle assez longue,3 points d'attache sur la tête,un poids accroché au fond du filet
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Au début, l’usage de cette gamelle me valait bien quelques plaisanteries, mais aussi de la curiosité, surtout lorsque les premiers résultats ne tardaient pas à arriver, en étang notamment. En effet, d’un seul voyage, il était possible de déposer précisément et en même temps des boules serrées, peu serrées et même de la soupe, et ce en toute discrétion, contrairement au claquement des boules d’amorce qui faisaient fuir les poissons, du moins pour un certain temps.
Aujourd'hui, cette façon de procéder est connue d'un petit nombre de pêcheurs au coup, mais, à ma connaissance, est très peu pratiquée ... hormis par les carpistes qui transportent la "gamelle" avec un bateau amorceur !
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ça me fais penser au systême du pot pendu à un crochet en bout de canne que l'on pose dans l'eau et qui est accroché par le fond pour le retourner une fois décroché. Mais celui ci est porté par la canne comme une coupelle...
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C' est très astucieux .
J' utilise quant à moi un kit coupelle ( Garbolino ) réglable qui est très rigide . Je n' ai pas de problème de ballant lorsque j' utilise une coupelle même lourde .
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