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Après ma déconvenue d'il y a quinze jours, je me suis dit que le temps magnifique que nous avons depuis plus de dix jours avait réveillé les poissons.
Je me retrouve donc hier au quai Jacoutot pour une nouvelle tentative. Pour optimiser mes chances j'avais passé la veille une demi-heure à moudre du chènevis avec un vieux moulin à café manuel.
Ébouillanté et ajouté à un paquet de 3000 gardons ça devrait rameuter ces derniers.
Eh ben non ! De gardons point mais 85 foutus gobies !
Les prises se sont concentrés sur environ une heure et demie et un moment j'avais tellement de touches que j'ai tenté une expérience : je posais ma ligne, fermais les yeux, comptais lentement jusqu'à 10 et ferrais. Et ben une fois sur deux j'avais un poisson au bout !
Finalement ça m'a écœuré et j'ai plié les gaules.
Si les cigognes sont de retour en Alsace, (j'en ai vu tourner plusieurs) les gardons sont toujours absents.
Mais je reviendrai et je les aurai un jour. Je les aurai....
PS : Je n'ai pas fait à ces saloperies de gobies l'honneur d'une photo donc pas d'image.
Dernière modification par RODOLPHE(67) (26-03-2022 17:19:15)
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Faut apprendre au cigognes à manger les gobbies
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ta pris l'air le soleil et tes pas capot bravo a toi
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rellik a écrit:
Au moins c'est pas capot
+1
@
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J’ai la chance de résider dans une zone qui n’a pas encore été conquise par les gobies, mais pour combien de temps encore ? Il me semble avoir lu que ces bestioles étaient des dépourvues de vessie natatoire et qu’elles étaient de ce fait condamnées à vivre au fond. Ce dernier point m’étonne beaucoup car il suffirait de pêcher entre deux eaux pour être tranquille. Je présume donc que ça ne les dérangent pas de monter sur une amorce qui nuage entre deux eaux, comme savent le faire notamment les poissons-chats... et parfois même des goujons, notamment lorsqu’ils ont été introduits dans un plan d’eau à fond stérile. Bref que je compatis, déjà que les gardons m’agacent lorsque je pêche la carpe au coup ! Et que faire devant ce fléau ? Pour ma part, dans la Loire, j'ai connu l'invasion des hotus, des sandres, et enfin celles des silures. Il faut compter parfois dix ou vingt ans pour retrouver un équilibre entre les espèces, et parfois aussi c'est complètement foutu (exemple l'invasion des poissons-chats)
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Les gobies
Nous sommes foutus dans le Nord aussi.
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Jack28 a écrit:
J’ai la chance de résider dans une zone qui n’a pas encore été conquise par les gobies, mais pour combien de temps encore ? Il me semble avoir lu que ces bestioles étaient des dépourvues de vessie natatoire et qu’elles étaient de ce fait condamnées à vivre au fond. Ce dernier point m’étonne beaucoup car il suffirait de pêcher entre deux eaux pour être tranquille. Je présume donc que ça ne les dérangent pas de monter sur une amorce qui nuage entre deux eaux, comme savent le faire notamment les poissons-chats... et parfois même des goujons, notamment lorsqu’ils ont été introduits dans un plan d’eau à fond stérile. Bref que je compatis, déjà que les gardons m’agacent lorsque je pêche la carpe au coup ! Et que faire devant ce fléau ? Pour ma part, dans la Loire, j'ai connu l'invasion des hotus, des sandres, et enfin celles des silures. Il faut compter parfois dix ou vingt ans pour retrouver un équilibre entre les espèces, et parfois aussi c'est complètement foutu (exemple l'invasion des poissons-chats)
Les gobies sont effectivement dépourvus de vessie natatoire, ce sont des poissons benthiques. Pêcher décollé ne résout rien ; d'une part ils n'hésitent pas à monter sur l'esche jusqu'à une trentaine de cm du fond et d'autre part lorsqu'ils sont très nombreux, comme c'est le cas au quai Jacoutot, il semble qu'ils chassent tous les autres poissons. Soit parce qu'ils sont très agressifs soit parce qu'ils accaparent toute la nourriture disponible. D'ailleurs je me demande de quoi ils se nourrissent pour proliférer à ce point, vu que les eaux où je pêche sont plutôt pauvres. Très peu ou pas de micro-faune (vers de vase, gammares, petites bêtes, porte-bois et autres bestioles).
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J'ai vu ce matin avec étonnement qu'une amorce "gobies" Sensas existait, tu devrais essayer tu ferais du gardon!
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Salut Rodolphe
Au moins tu attrapes quelque chose .
Moi j' en suis à la troisième bredouille consécutive !
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Il est clair que les grosses variations de température de ses jours derniers ont cloué le bec des poissons, qu'il s'agisse de la période froide des jours derniers ou des gros écarts actuels entre le jour et la nuit.
Les jours meilleurs arrivent à grands pas ... et les bredouilles permettent de mieux savourer les prochaines grosses bourriches !
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Jack28 a écrit:
Il est clair que les grosses variations de température de ses jours derniers ont cloué le bec des poissons, qu'il s'agisse de la période froide des jours derniers ou des gros écarts actuels entre le jour et la nuit.
Les jours meilleurs arrivent à grands pas ... et les bredouilles permettent de mieux savourer les prochaines grosses bourriches !
Bizarre, chez moi , malgré d'énormes amplitudes de températures, les gardons sont restés bien mordeurs...
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Effectivement, les gardons sont beaucoup moins sensibles au froid et aux variations de température que les carpes. On peut même faire des cartons si tenté que l'on pêche en des endroits bien précis où ils ont l'habitude de se regrouper en grand nombre, notamment l'hiver et au début du printemps. En dehors de ces lieux privilégiés, le risque d'un capot reste élevé (peu de gardons et carpes engourdies, surtout si elles n'ont pu s'alimenter )
Heureusement, les beaux jours tant attendus arrivent !
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Quand les gardons et carpes boudent, un poisson peut vous sauver... Le gobie... une cinquantaine hier au canal
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